Apre Bio dans les starting-blocks

Les activités des cellules CAP  (Contrat d’apprentissage professionnel) vont bon train. Benoît Galland, moniteur CAP chez ApreServices, évoque pour nous les réussites et les ambitions de son projet.

Quelle est votre plus belle réussite en tant que cellule d’accueil CAP?Notre activité se situe un peu en dehors de celle d’ApreServices. Physiquement, nos activités sont organisées de l’ « autre côté de la chaussée ». De plus, nous sommes attachés à un seul type d’activité : le maraîchage. Il y a donc clairement une fierté chez mes travailleurs CAP:  « Nous sommes les gars d’Apre Bio ! ». Cette fierté et ce régime quelque peu différent ne nous dissocient pas pour autant des autres travailleurs d’ApreServices, selon moi. Il s’agit plutôt d’intégrer les stagiaires tout en donnant une spécificité au projet.

Qu’a réalisé l’équipe au cours de ces derniers mois ? Nous avons construit des couches-à-semis dans notre nouvelle serre. Pour la construction, nous avons utilisé du matériel de récupération (des plaques de béton, des anciens meubles et racks de stockage sauvés de justesse du ramassage des encombrants). Nous avons reçu 27 m3 soit 36 tonnes de terre propre certifiée pour remplir la serre. Le reste de la terre, transportée à la brouette, a été ajoutée aux bacs déjà existants, dont le niveau s’était tassé. Au programme dans les semaines qui viennent : l’élaboration de nouveaux bacs surélevés, réalisés avec de vieilles baignoires et customisés grâce à des palettes de récupération et la mise en place d’un système d’arrosage « goutte à goutte » pour économiser l’eau. Tout le travail accompli ces derniers mois me rend fier du projet. Nous sommes dans les starting-blocks pour le redémarrage des cultures!

D’une manière générale, quelles sont les compétences les plus difficiles à développer chez les stagiaires? Il est clair que le statut de travailleur (pour certains du moins) est une notion difficile à intégrer. Le travail est facilement interprété comme une « charge » et non une valeur en soi. Cette vision du travail rend la prise d’initiatives personnelles quasi inexistante. Mais la bonne volonté est présente malgré tout.

Quel(s) défi(s) ou projet spécifique aimeriez-vous développer cette année avec vos stagiaires ? L’idée serait de mettre en place une organisation du travail qui individualise les tâches et ce dans le but de responsabiliser chacun. En effet, certains travailleurs ont un peu trop tendance à compter sur leurs collègues pour que les objectifs de production soient rencontrés.